
Le Collectif INTERSTICES rassemble les artistes Angélique Amyot (danse contemporaine), Gabrielle Bélanger (arts visuels), Marie-Pier Landry (poésie) et Chloé Zollman (musique). Il propose une réflexion collective sur l’expérience de la corporalité des femmes via une expression multidisciplinaire incarnée. Dans cette perspective, les corps des femmes, tantôt libérés, tantôt opprimés, sont la matière première de l’expression artistique.




Le collectif présentait au printemps 2021 le spectacle laboratoire multidisciplinaire RÉPARER L’APOCALYPSE à la Maison pour la danse de Québec.
Les membres du collectif désirent se questionner et se positionner en tant que femmes artistes évoluant dans une société où le corps féminin est normé, hypersexualisé, instrumentalisé et objectifié. Elles souhaitent traduire poétiquement ce processus de réflexion et d’émancipation puis universaliser leur expérience personnelle en l’exprimant artistiquement et publiquement.
Au décloisonnement des disciplines, le collectif s’intéresse au geste artistique qui s’inscrit dans les corps imbriquant danse, art visuel, musique et voix. Au-delà de la sexualité, les artistes abordent les thématiques de la maternité, du vieillissement, de l’orientation et de l’identité sexuelles, dans une intention d’universalisation.
* Interstice signifie « petit espace vide » qui « se trouve entre ». Le terme reflète, pour le Collectif, la position intrinsèque de son approche, qui se situe à la frontière de l’art et du social. Il renvoie aussi à l’absence d’un espace d’expression offert aux femmes en ce qui a trait à leur sexualité et à leur vécu corporel. Le mot évoque finalement les sexes féminins de manière poétique.
// CALQ + Première Ovation – 2020