À l’hiver 2021, Gabrielle Bélanger travaille sur le projet personnel JE RECRÉE DES SITUATIONS ARCHÉOLOGIQUES POUR ME RAMASSER PRÉCIEUSEMENT, un processus multidisciplinaire au cours duquel elle matérialise en argile l’amas d’émotions, la boule, le « motton » qui est coincé dans sa poitrine. L’issue du projet est une vidéo-performance où on l’aperçoit prendre littéralement un bain avec « son motton » en le morcelant, le diluant, l’éliminant.

Début 2022, Marjorie Audet, à l’époque co-directrice artistique du Théâtre du Gros Mécano approche l’artiste pour orchestrer un projet de cocréation abordant le mal de vivre. Le rapprochement entre ce sujet et le processus de « la boule » émerge rapidement et il est convenu de proposer à trois groupes différents d’expérimenter une démarche similaire à celle de Gabrielle.

Gabrielle Bélanger et Marjorie Audet développent sept ateliers qui favorisent le partage, l’introspection et la projection du dedans au dehors. Dessin, écriture, collage, sculpture, visualisation, expression corporelle et performance s’allient dans une trajectoire qui est documentée en photo et en vidéo.

Crédit photo : Émilie Dumais

À l’hiver 2022, un groupe de jeunes fréquentant l’organisme Marie-Frédéric ont participé au volet ONDE (CHOC). À l’automne 2022, c’est un groupe de résidents du quartier Saint-Sauveur qui ont répondu à l’invitation pour ONDE (GRAFIGNE). Au printemps 2023, ce sont huit jeunes de l’École Jeunes-du-Monde qui se sont investis dans le projet et est né ONDE (FEU DOUX).

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