D’UN SLOW À NOTRE RONDE

NOTRE RONDE, installation, 2024-25

Photographies numériques sur papier polymère, modules de jeux d’enfants, gravier, paillis, papier goudronné, vis, chaînes, cordes, balançoires, projections

Point culminant de l’exposition D’un slow à notre ronde, l’installation NOTRE RONDE évoque la déconstruction de l’intimidation à travers celle de modules de jeux d’enfants. L’œuvre propose la reconstruction d’une structure qui rappelle le feu de joie rassembleur, le partage autour de la lumière. Entre abstraction, déstructuration et réparation, les collaborateur.rices tentent ainsi de (se) reconstruire autrement. Je rassemble des élèves participant au projet qui sont présents et présentes photographiquement autour de la sculpture métallique telle une ronde, une danse collective revendicatrice qui brise l’isolement et dénonce.

MON PREMIER SLOW
Œuvre vidéographique, 5 m 40 s

2020, premier été de pandémie, je pars vers la Côte-Nord et me crée une (auto-) résidence qui prend la forme d’une tournée des cours d’écoles que je rencontre. J’aborde ces espaces sociaux comme des territoires hostiles où je cherche à m’émanciper. Je veux réapprendre à jouer. Je documente ces moments performatifs et, à mon retour, réalise la vidéo dans laquelle j’offre une danse en solo et questionne l’impact du regard de l’autre.

Pour le projet de co-création NOTRE RONDE, réalisé à Valcourt, la vidéo devient le point de départ de discussions avec les élèves autour du thème de l’intimidation. 

Une série d’ateliers de médiation permettent aux élèves de Valcourt de représenter des scènes d’intimidation vécues au cours de leur passage en milieu scolaire. Cette recherche nous mène à la co-création de l’installation NOTRE RONDE, ci-haut.

Crédits photo : Gabrielle Bélanger

// Studio B-12 + MIFI